Vendre son art. Etrange démarche
que celle qui consiste à présenter ses œuvres pour que les gens les achètent et pour gagner quelques sous.
Il faut bien que je me décide à la faire cette démarche. Peindre des enluminures coûte cher : le parchemin est très cher, les pigments pour certains sont très chers, l’or est très cher, et les stages…. Non je ne compte pas les stages, c’est pour moi, les stages.
Après, il y a l’encadrement, selon les règles de l’art, ce n’est pas donné non plus.
Bref, il faut bien que j’en vende quelques unes. Au tout début, j’en ai donné une paire, mais ce n’est pas une bonne démarche sauf si on donne comme un cadeau à quelqu’un qu’on aime, mais je n’ai aucune raison de donner mes enluminures parce qu’elles représentent un investissement de temps et de cœur pour moi.
Donc je dois les vendre. Et donc les mettre en vitrine.
J’ai donc réservé un stand au Marché de l’art près de chez moi qui se tient à plusieurs reprises entre juin et septembre un dimanche matin. Il faut avoir été accepté au départ et après, il suffit de téléphoner quelques jours avant pour avoir un emplacement et une table.
Après, il faut fixer un prix. Inutile de fixer un prix en fonction du temps passé, c’est complètement irréaliste…. Il faut fixer un prix en fonction de l’intérêt supposé que ce travail va susciter… Pour moi, c’est la bouteille d’encre ! Bon, je vais faire un essai et je verrai pour ajuster l’offre à la demande et vice versa les fois suivantes. C’est la démarche la plus sage.
Je vous dirai comment ça a marché.
Photo en haut : empruntée à la Cie Volubilis la-rue.org/volubilis