J’aime pas lire !

Publié le par zab


C’est pour moi un vrai problème, parce que je sais que je me prive de tout un tas de richesses qui sont contenues dans les livres, des choses nouvelles à apprendre, et surtout des rencontres avec ceux qui écrivent les livres.

Et je suis vaguement jalouse des gens qui aiment lire et qui me parlent de leur plaisir de tel ou tel livre.

 


 Mais comment faire ? L’idée de lire un roman m’ennuie avant même d’ouvrir le livre ; je me force à lire les premières pages, je n’accroche pas et je referme en soupirant en me disant que si c’est comme ça jusqu’au bout, je ne vois pas l’intérêt.

 

Je n’achète plus de livres depuis belle lurette parce que c’est de l’argent perdu : le livre repose dans la bibliothèque et j’ai dépensé mes sous pour rien.

 

Je ne vais plus à la bibliothèque municipale parce que je ne sais pas par où commencer, pourquoi prendre tel livre  plutôt que tel autre ? 

 

Mais je lis les critiques des autres, surtout quand ils parlent de lectures sur des sujets qui me tiennent à cœur, mais même s’ils me donneraient presque le goût d’aller y voir de plus près, je suis freinée par toutes les désillusions que j’ai rencontrées.  En fait, ce n’est pas parce que quelqu’un parle avec enthousiasme d’un livre qu’il a lu que ce livre va me plaire à moi et du coup, je ne vais pas y voir.

 

Pourtant, je continue à fréquenter assidûment le blog de Christophe Fétat ; j’ai eu l’occasion de lui dire à plusieurs reprises ce que je vous écris aujourd’hui ; ça n’a pas l’air de le déranger…

 

Il a parlé il y a quelques jours d’un livre de nouvelles « comme un fauteuil Voltaire ». J’aime bien le titre (c’est déjà ça), et comme ce sont des nouvelles, je me suis dit que j’allais peut-être arriver à les lire ( !!). Je l’ai acheté (d’occas….  toujours prudente), et bien, vous n’allez pas me croire, j’ai déjà lu deux ou trois histoires que j’ai picorées un peu partout dans le livre, ce qui représente quand même une vingtaine de pages .

 

Mes critères de choix : en premier, la longueur de la nouvelle ; il y en a des très courtes (6 à 8 pages), je me dis que je devrais bien arriver au bout ; en deuxième, le titre de la nouvelle.



 


La première que j’ai lue surprend, mais les autres sont de la même veine, et on sait d’avance que la fin va être complètement désespérante et désespérée.  Qu’est-ce que je fais ? je continue en me disant qu’il y en aura bien une qui finit bien ? ou j’arrête là ?

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Z
J'aime pas lire, mais je lis quand même un peu, ne serait-ce que les blogs (!) et je sais les trésors qui sont dans les livres, comme le dit si bien Victor Hugo :<br /> A qui la faute ?<br /> Tu viens d'incendier la Bibliothèque ? - Oui. J'ai mis le feu là. - Mais c'est un crime inouï ! Crime commis par toi contre toi-même, infâme ! Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme ! C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler ! Ce que ta rage impie et folle ose brûler, C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage Le livre, hostile au maître, est à ton avantage. Le livre a toujours pris fait et cause pour toi. Une bibliothèque est un acte de foi Des générations ténébreuses encore Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore. Quoi! dans ce vénérable amas des vérités, Dans ces chefs-d'oeuvre pleins de foudre et de clartés, Dans ce tombeau des temps devenu répertoire, Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire, Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir, Dans ce qui commença pour ne jamais finir, Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles, Dans le divin monceau des Eschyles terribles, Des Homères, des jobs, debout sur l'horizon, Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison, Tu jettes, misérable, une torche enflammée ! De tout l'esprit humain tu fais de la fumée ! As-tu donc oublié que ton libérateur, C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur; Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine, Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine Il parle, plus d'esclave et plus de paria. Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria. Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille L'âme immense qu'ils ont en eux, en toi s'éveille ; Ébloui, tu te sens le même homme qu'eux tous ; Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ; Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître, Ils t'enseignent ainsi que l'aube éclaire un cloître À mesure qu'il plonge en ton coeur plus avant, Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivant ; Ton âme interrogée est prête à leur répondre ; Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre, Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs, Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs ! Car la science en l'homme arrive la première. Puis vient la liberté. Toute cette lumière, C'est à toi comprends donc, et c'est toi qui l'éteins ! Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints. Le livre en ta pensée entre, il défait en elle Les liens que l'erreur à la vérité mêle, Car toute conscience est un noeud gordien. Il est ton médecin, ton guide, ton gardien. Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l'ôte. Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute ! Le livre est ta richesse à toi ! c'est le savoir, Le droit, la vérité, la vertu, le devoir, Le progrès, la raison dissipant tout délire. Et tu détruis cela, toi ! - Je ne sais pas lire.
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E
C'est pas grave si tu n'aimes pas lire, il y en a qui le font pour toi.Et pourquoi pas commencer par des histoires de fées. Merci pour ton  passage sur mon blog. A Ethnicité, nous n'avons pas peur des sorcières, elles se tiennent à carreaux, les fées veillent !" Une dévoreuse de livres"
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Z
Promis, je viendrai y voir.....  un jour.......24 pages, c'est encore bien long pour moi !268 :  2 ans avant 68
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F
Bon, te voilà accrochée à la lecture, y'a plus qu'à continuer !C'est aussi pourdes personnes dans ton cas que je crée la maison d'édition. Les textes courts permettent d'entrer dans la littérature par la petite porte.Car enfin, tu ne lis pas mais tu sembles bien désireuse de lire !:-)))[A bientôt sur Filaplomb.fr alors ! :-))))   ].
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Z
Tu vois, Almaterra, ce n'est pas la bonne volonté qui manque, le problème est ailleurs (dans ma petite enfance surement, je vais en parler à mon psy)
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