Des « cercles de silence » pour protester contre le sort réservé aux sans papiers.

Publié le par zab


C’est à Toulouse que ça se passe, tous les derniers mardis du mois, de 18h30 à 19 h 30.



Des moines franciscains, voulant alerter sur le sort minable réservé aux sans papiers dans un centre de rétention administrative proche de Toulouse, ont décidé cette action originale : un mardi par mois, ils se réunissent en cercle place du Capitole à Toulouse et restent en silence pendant une heure.



Ils informent des raisons de leur geste par des plaquettes à la disposition des passants.



 

Une heure en silence. Eux, ils prient. Les gens qui les rejoignent, ils font ce qu’ils veulent, mais ils restent aussi une heure en silence.



 

Comme dit joliment un des moines interviewé ici, « chacun agit comme il sait faire, nous, ce que nous savons faire, c’est prier ! »

Une action qui a un petit côté « folles de la place de mai », vous savez, ces mères qui continuent à se rassembler en Argentine pour savoir ce que sont devenus leurs fils, leur mari, disparus pendant la dictature de 1976 à 83.




Notre chanoine d’honneur Sarkozy devrait être sensible à une telle initiative, et demander à Hortefeux de faire pénitence en vitesse !

 

 

 

 


 

 

(dessin de Philippe Tastet)

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C
Athée et comme toi attaché à la laïcité j'apprécie néanmoins quand des religieux prennent des positions allant dans le bon sens. Gaillot est venu cet été à Lille pour soutenir els sans papiers en grève de la faim. Le silence peut avoir de la force c'est vrai mais au vu du contexte actuel c'est avant tout la mobilisation et la solidarité qui est importante qu'elle soit silencieuse ou tonitruante.
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K
je les ai vu la dernière fois et c'est extraordinaire de voir le respect que ça impose aux passants.....le silence est vraiment d'or !
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M
J'ai vu ça à la télé sur Canal, et c'est réconfortant ! Les "Justes" sont toujours là !
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Z
Oui.   (le silence, c'est éloquent)Je savais bien qu'il y avait des gens du coin de toulouse qui venait me voir (et réciproquement). Je te donne procuration parce que moi, j'habite trop loin !)
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F
C'est éloquent le silence, n'est ce pas ?<br /> J'irais les voir le dernier mardi de février. J'espère qu'on sera nombreux et que ca ne fera aucun bruit...
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